Sion, proviseur attentif

Nom et Prénom : Arietis, Sion

Age : 63 (au vu de l'âge euh avancé de Sion dans le manga, je fais une entorse à la règle de la variation de 3 ans)
Activité : Proviseur du complexe scolaire

Présentation :
Dans l'enceinte du complexe scolaire, le vieux M. Arietis fait partie des meubles. Hé oui, il en a vu passer, des garnements, au fil des années ! Légion sont ceux qu'il a vus appréhender leur première année de collège, et grandir jusqu'à leur ultime année d'université, et se lancer dans la vie avec des petits coeurs gonflés à bloc d'espoir et de soif de découvertes.
Sion est donc intimement lié à la structure scolaire et estudiantine de San Rodorio. On pourrait même dire qu'il est marié avec.
Remontons le temps et retournons en arrière, aors que Sion n'était encore qu'un tout jeune garçon...
Ziiip ! GRAAAAAAH ! ... Nan ! couché le tyrannosaure !!! Un peu moins en arrière !! Ziiip ! Voilà. Donc, Sion, avant d'être le respectable M. Arietis, a été lui aussi habité par la grâce juvénile et son regard a été habillé de l'éclat propre à ceux des galopins qui lui sont si chers. Evidemment, Sion a grandi dans la ville de San Rodorio, et il a effectué toute sa scolarité dans le complexe scolaire, qui était à l'époque flambant neuf et très différent de ce qu'il est aujourd'hui. Issu d'une famille de classe moyenne, il vécut entre San Rodorio et - durant les vacances - la campagne environnante, où une partie de sa famille vivait de l'élevage d'ovins.
Sion a toujours aimé San Rodorio et n'a jamais ressenti le besoin d'aller voir comment on vivait ailleurs. Cependant, il prit grand soin de se cultiver et de soigner ses études. Arrivé à l'âge adulte, il devint professeur d'Histoire et enseigna durant de longues années aux collégiens et lycéens de San Rodorio. Célibataire et passionné, Sion s'impliqua énormément dans son métier, prenant très à coeur la réussite et l'épanouissement intellectuel de "ses" petits. L'âge venait peu à peu, les années se cumulèrent, mais Sion ne perdait pas sa flamme. On peut vraiment, dans son cas, parler de vocation.
Lorsque la petite université de San Rodorio fut rattachée au complexe collège et lycée, Sion se mit à enseigner à des étudiants plus âgés, ce qui lui apporta beaucoup de joie, car ainsi, il pouvait suivre l'évolution de ses chers bambins jusqu'à l'obtiention de leur diplôme final.
Il arriva un jour où Sion se trouva confronté à un évènement qui allait modifier sa vie bien réglée. Le directeur du complexe scolaire, le vieux M. Grampope, quitta ses fonctions au profit d'une retraite amplement méritée. L'envoyée de l'inspection académique, Mlle Anéhta, proposa à Sion tout l'appui possible afin de se présenter à la succession de M. Grampope. Sion devint alors le proviseur du complexe scolaire. Il est à noter qu'il enseigne encore ponctuellement l'Histoire, et qu'il lui arrive de "proposer aux élèves interessés" (comprendre : mettre les cancres en retenue pour tenter de les brancher sur quelque chose) de petites conférences et débats sur des sujets aussi passionnants que l'approche de l'astronomie entre les XVII et XVIII è siècles en Europe centrale.

Bien sûr, les années n'ont pas épargné Sion. Il a dépassé la soixantaine à présent, sa stature autrefois haute s'est voûtée et, dans sa main droite, une canne a pris sa place. Mais, dans son visage pacheminé, son sourire et son regard restent ce qu'ils ont toujours été, pétillants, vifs et doux.
Il n'a pas beaucoup de proches parents. Ne s'étant jamais marié, la famille qui lui reste est celle de son défunt frère cadet, dont le jeune Mü, son petit-neveu, qui lui procure une immense fierté.

Bref, Sion est un homme heureux.
Quelle émotion, chaque année, de voir tous ces jeunes adultes, ses chers petits, se lancer dans la vie, et de voir se superposer à chacun de leurs visage les joues roses et le nez retroussé du gamin qu'il ont été des années et des années en arrière !
Car Sion n'oublie jamais un nom, il n'oublie jamais un visage ! C'est un mystère et un secret qu'il emportera dans la tombe, ou peut-être seulement que l'intérêt qu'il porte à ses élèves n'est pas superficiel. Il veut le meilleur pour chacun d'entre eux, quitte à se montrer ferme, parfois sévère, quelquefois envahissant.