Un week-end de libre, eh bien c'est un... Week-end de libre. ( Libre )

" Oui c'est ça, au revoir. Bon voyage... Et ne revenez pas trop vite surtout. "

Voilà les derniers mots que le sieur Alberich avait laché à ses parents avant que le vol de nuit ne les emporte pour une direction connu d'eux même. Techniquement, le rouquin avait été tenu informé de la destination mais quand ce dernier se fout de l'information, autant dire que ca passe par une oreille et que cela sort par l'autre.

" Emmenez moi à destination du Golden Triangle. "

Alberich avait ces quelques mots délicats pour le chauffeur de la famille. ce dernier grimaça au ton employé par le jeune homme... Il savait qu'il était parti pour le supporter tout le week-end durant et sa majesté de " Megrez XIII ème du nom " était un jeune homme des plus insupportable. Il traitait les personnes employés par sa famille comme des chiens... Non en fait, s'était pire car son Bull terrier " Siegfried " était mieux traité.

Alberich était accoudé à la porte de la limousine, le regard perdu sur les vastes rues que le bolide familial franchisé à allure régulière. Siegfried sur les jambes, ce chien était comme... Un chat, vaniteux, désagréable et il portait le dédain incarné dans son regard. Personne ne pouvait le supporter hormis son maître... Après tout, tel chien tel maître.

" Nous sommes encore loin ? "

" Pas du tout monsieur, nous y sommes dans 2 minutes. "

" nous y sommes dans 2 minute MONSIEUR..."

" Grr... "

Comme d'une seule voix, les deux omnipotents auront répondu au chauffeur... Sentant la voiture ralentir. Alberich saisit délicatement la machoire de son animal de compagnie, relevant sa gueule. Il lui glissa ces quelques mots.

" Tu vas rester avec les larbins de la maison. Surtout... Fait leur vivre un enfer comme tu sais le faire. "

Il caressa le sommet du crâne de son compagnon à quatre pattes. Alberich se redressait lentement en déposant délicatement son chien sur le canapé de la limousine, avant d'ouvrir la porte quand le véhicule s'arrête. Glissant une main dans son cache poussière sombre, il en saisit une paire de lunette sombre qu'il vient fixer à hauteur de son regard. Il fit quelques pas vers l'entrée de la boite alors que la porte se claque derrière lui.

" Bonne soirée monsieur. "

Levant la main pour chasser l'intrus, Alberich se présenta aux videurs avant de les toiser du regard l'un après l'autre. Quelques échanges de mot avant de pénétrer dans la boîte et de réajuster sa veste. Un rapide balayage de la boite et il se fixa une table dans un coin, partant dans cette direction pour s'y glisser sans prêter le moindre regard aux autres personnes présentes. Après tout ce n'était pas à lui de toiser les inconnus mais l'inverse. Il se posa donc sur l'un des sofa qui faisait l'angle, farfouillant dans sa poche pour en sortir son étui en argent à cigarette et le tapotant fébrilement pour inviter sa drogue à sortir d'elle-même, alors qu'il attend sagement qu'on lui propose la carte des cocktails.