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Eaque, le terrible commandant de police

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Eaque, le terrible commandant de police Empty Eaque, le terrible commandant de police

Message  Eaque Ven 30 Oct - 19:25

Archives du commissariat de San Rodorio, dossier personnel du commandant Eaque Lazaridis.

Identité : Eaque Shyam Lazaridis.
Grade : Commandant de police.
Double Nationalité : Grecque et Népalaise.
Age : 25 ans.
Caractéristiques physiques : 1 m 86, 85 kg. Cheveux noirs mi-longs. Yeux noisette tirant sur le doré.
Groupe sanguin : B

Situation familiale : célibataire. Fils unique du président de la société Lazaridis. Mère décédée.

Parcours :

Né le 6 juillet 19...

-Eh là ! Mon histoire vous intéresse ? (petit sourire un rien sadique) Bande de petits fouineurs… Aller, je suis de bonne humeur. Laissez tomber ces dossiers qui ne servent à rien. Réjouissez-vous, vous allez avoir les infos à la source. (S’adosse au mur et pose ses yeux presque dorés sur son interlocuteur, les bras croisés et son petit sourire toujours en place). C’est quoi la formule, déjà ? Il était une fois ? Alors allons-y.

Il était une fois dans un petit village du Sud du Népal une femme superbe et très bien faite de sa personne qui eut le bonheur, quoi que, on va peut être dire malheur, d’attirer le regard d’un PDG Grec en excursion avant son rendez vous d’affaire. Marié, le PDG, mais bon, madame était loin, elle n’aurait aucun moyen de le savoir… Alors tant qu’à passer une semaine dans un coin paumé, autant profiter du moindre agrément. La jeune fille de 18 ans se retrouva donc à faire « la dame d’accompagnement » pour une semaine pendant que Monsieur faisait ses affaires à Katmandou. La semaine passée, ce gentil PDG la ramena à son petit trou paumé, profita une dernière fois de sa compagnie, reprit ses valises et repartit tranquillement chez lui. Merci, c’était bien, adieu. Emballé c’est pesé.
Oui mais voilà, la vie ne se passe pas toujours comme on veut, et 9 mois plus tard, la jeune fille amoureuse et abandonnée donna naissance à un petit garçon vigoureux qu’elle nomma Shyam. Pendant 6 ans, elle l’éleva seule, mais elle finit par tomber malade et par mourir. Mais avant de quitter ce monde, elle laissa le nom du père de son enfant à une personne de confiance, qui se chargea ensuite d’annoncer la bonne nouvelle de sa paternité au PDG ignorant avec 6 ans de retard. Oh, ils n’avaient pas beaucoup d’espoir que l’enfant illégitime soit accepté, mais les miracles existent, visiblement, car Andries Lazaridis pointe le bout de son nez peu après avoir reçu des nouvelles. Son épouse étant dans l’impossibilité de lui donner un héritier, il était bien embêté. Aussi, l’existence de ce fils dont il ignorait jusque là l’existence tombait à pic.
Il ramena donc le petit garçon en Grèce avec lui, changea son prénom et lui donna son nom. Shyam devint ainsi Eaque Lazaridis, fils unique du PDG d’une des plus grandes entreprises d’import-export de Grèce. La vie de l’enfant ne fut pas toute rose, car sa marâtre ne voyait pas d’un bon œil ce fils né d’un adultère et qui venait envahir sa maison de sa présence. Mais elle ne pouvait rien dire, se contentant de martyriser le petit innocent.
Eaque apprit très rapidement le grec, alla aux meilleures écoles, obtint rapidement les meilleures notes et fit la fierté de son paternel. Mais le garçon n’aimait pas être enfermé dans l’image de fils parfait, ce qu’il n’était absolument pas. Et le père finit par être convoqué par le chef d’établissement, suite à une grosse bagarre durant laquelle son fils avait refait le portrait à deux de ses camarades. Eaque avait 10 ans. Pour endiguer ses accès de violence, on le mit aux sports de combats : lutte, arts martiaux… Le garçon y prit goût et à 16 ans, il était devenu un expert dans toutes ces activités. Cependant, malgré ses résultats brillants, Eaque défiait toujours l’autorité paternelle. En désespoir de cause, ce dernier lui fit passer son service militaire de manière anticipée et prolongée. Merci l’argent et l’influence.
Eaque se retrouva donc au camp militaire, à 16 ans, entouré d’hommes plus âgés que lui qui passaient leur temps à lui donner des ordres et à essayer de le faire entrer dans le rang. Le jeune homme finit par faire semblant et ils crurent qu’ils avaient enfin mâté le jeune rebelle. Ce dernier gagna ainsi plus de tranquillité. Du moins jusqu’au jour où le sergent chargé de l’instruction de son groupe décida de lui faire passer un bizutage spécial, pendant sa douche. Il avait un faible pour l’arrière train musclé des jeunes. Celui d’Eaque le tentait depuis longtemps. Malheureusement pour lui, il découvrit bien vite qu’il ne faisait pas bon de chercher à tirer la queue d'un fauve. Le lendemain, ce sergent, le bras dans le plâtre et le visage d’un boxeur débutant ayant affronté un professionnel poids lourd, fut renvoyé et poursuivit pour harcèlement sexuel et viol sur de nombreuses jeunes recrues.
Eaque quitta l’armée à 19 ans, avec de très bons rapports de ses supérieurs. Il reprit ses études et ses activités sportives, eut son BAC facilement, commença des études de droits pour passer le temps, au grand damne de son paternel qui voulait le voir faire des études de commerce. Il passa deux années assez sympathiques, jonglant tant avec les bonnes appréciations qu’avec les partenaires de literie, masculin comme féminin, et puis finalement, arrivé à 21 ans, il passa le concours d’entrée dans la police et fut reçu haut la main.
Il quitta la maison familiale pour de bon, dit au revoir au paternel et à la marâtre encore plus acariâtre que jamais et commença à mener sa petite vie tranquille. Il fut muté à San Rodorio, et gravit les échelons à une vitesse encore inégalée. Si bien qu'il finit commandant à seulement 25 ans.

Voilà voilà, l'histoire est terminée. Pas de prince ni de princesse, ni de "ils vécurent heureux pour toujours et eurent beaucoup d'enfants", mais bon, qui y croit encore, à ces foutaises? Et pas besoin d'être marié et parent pour être heureux, en plus. Comment ça, il manque des choses ? Bien sûr, vous ne pensiez pas que j'allais vous révéler tous mes petits secrets, si ? Tant pis pour vous. Aller, parce que je suis vraiment de bonne humeur, je vais dire qu'il manque deux trois choses, dans mon dossier. Au niveau physique, ils ne mentionnent pas mon corps de rêve bien musclé. Il faut bien que mes années de pratiques de sports de combat, ainsi que celles passées dans l'armée me servent à quelque chose d'autre qu'à mettre au tapis n'importe quel adversaire. Ah, et ils ne mentionnent pas non plus mon tatouage... Où il est ? Ce qu'il représente? Je ne vous le dirais pas...

Bien maintenant que ça c'est fait... (Sort ses menottes et les fait tourner autour de son doigt) Je vous arrête pour effraction et consultation de dossiers confidentiels. Mais ne vous en faîtes pas, on va bien s'amuser, ensembles... (grand sourire sadique)


Eaque LAZARIDIS, Notes du psychologue attitré aux services de Police de San Rodorio.

Eaque Lazaridis a finalement daigné me faire l’honneur de sa présence, aujourd’hui, après une bonne dizaine de convocations. Il a fallu le menacer de suspension pour qu’il accepte de me rencontrer. Il sait pourtant que je suis celui qui approuvera ou non sa nomination au poste de commandant. Mais cela ne semble pas l’impressionner. Je me demande bien s’il existe quelque chose ou quelqu’un en ce monde capable d’impressionner cet homme. Il s’est laissé tomber sur le fauteuil qui l’attendait, décontracté et son regard perçant m’a fixé, attendant que je parle, un léger sourire aux lèvres. Peut être ce sourire ce voulait-il amical, je ne suis pas sûr, mais quoi qu’il en soit, ma première impression d’Eaque Lazaridis a été claire et sans appel : cet homme est un prédateur, un traqueur. Quand il vous fixe ainsi, vous avez l’impression d’être une proie se retrouvant face à un fauve aux aguets, prêt à bondir mais qui préfère s’amuser un peu avant. Nous nous sommes regardés ainsi un moment, sans un mot, sans qu’aucun de nous ne cille. Son sourire est resté en place tout du long et le seul mouvement venant de sa part a été un croisement de jambe, pour prendre une pause encore plus décontractée. Mais même ainsi, il se dégage une sorte d’aura… menaçante, dangereuse, de cet homme. Rien de… maléfique, même si le mot me dérange. Non, Eaque Lazaridis n’est pas un « méchant », mais c’est un homme dangereux.
Finalement, j’ai lancé le dialogue, pour faire avancer un peu la séance et pour cerner un peu mieux l’homme assis en face de moi. Il m’a observé un moment avant de daigner répondre, son demi-sourire toujours en place. De sa voix grave et posée, où pointait par moment un certain amusement, il m’a parlé vaguement de sa vie, sur laquelle il ne s’est pas attardé, disant qu’après tout, sa vie était dans son dossier que j’avais sous les yeux. Nous avons parlé de son parcours, des raisons qui l’ont poussé à entrer dans la police. Puis nous avons abordé le sujet de la promotion demandée. Rapidement, je me suis rendu compte que si je posais les questions, ce n’était pas moi qui contrôlait l’échange. D’une tournure de phrase, d’une intonation, cet homme m’a promené comme un maître promène son chien. J’en ai eu conscience rapidement, et je l’ai laissé faire, pour voir jusqu’où il voulait aller. L’entretien a duré une heure, alternant entre questions réponses et silences réflexifs, de ma part. Cet homme s’est amusé de cet entretien, du début à la fin et cela se voyait facilement.
Quand il finalement décidé de quitter mon bureau, concluant qu’il n’avait plus rien à me dire et que si j’étais aussi doué que le prétendais je serais tout à fait capable de faire mon rapport avec ce qui avait été dit, il m’a laissé avec des sentiments contradictoire. Eaque Lazaridis est, je l’ai déjà dit, un fauve dangereux à l’affut de la moindre proie faisant preuve de faiblesse. C’est un homme qui supporte mal une autorité supérieure, certainement à cause de son caractère de « mâle dominant », pour ainsi dire. Mais malgré tout, c’est un meneur charismatique, comme le laissaient entendre ses états de services. Outre son aura, il dégage une sorte de magnétisme particulier qui ne peut laisser personne indifférent. On peut le suivre les yeux fermés par admiration, ou bien au contraire par crainte. Il semble jouer allègrement sur ces deux impressions. Il y a des zones d’ombres qu’il m’a laissé entrapercevoir, mais que j’ai bien du mal à cerner.

En conclusion… Ce jeune homme est l’un des personnages les plus complexes qu’il m’a été donné d’observer. Qu’il soit qualifié pour le poste de commandant ne fait aucun doute. Malgré son jeune âge, il est indéniable qu’il a en lui de quoi devenir l’un des meilleurs commandants que la police ait connu. J’avoue m’inquiéter un peu, néanmoins, quant à son caractère. J’espère sincèrement qu’il saura garder sous contrôle ses instincts de prédateur presque sadique, pour le bien de ses collaborateurs et subordonnés. Et je plains sincèrement ceux qui auront le malheur de se retrouver dans la ligne de mire de cet homme…
Eaque
Eaque
Commandant de police

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Date d'inscription : 30/10/2009

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