Ikki, l'aîné

Nom et Prénom : KIDO Ikki
Age : 17 ans
Activité : Lycéen, et travaille dans un covini la nuit.

Présentation : Ikki n’a rien du gentil garçon que toutes les mères aimeraient avoir. Pour ce rôle il préfère laisser la place à Shun, son cadet. Ikki est le mauvais garçon, celui dont on évite de parler dans les Lunch du week-end entre amies. Enfin cela aurait été le cas, si leur mère avait eut la possibilité de Luncher et d’avoir des amies. Malheureusement la femme qui les avaient mit au monde était une fille-mère ayant eut Shun tôt et Ikki encore plus. Seule au monde, rejetée par sa famille qui ne voulu rien savoir d’elle et de ses 2 marmots, elle fut obligée de subvenir aux besoins seule, cumulant des petits boulots car elle ne trouvait rien de mieux. Dans leur petit appartement insalubre ou Shun et Ikki partageaient la chambre alors que leur mère dormait dans le canapé, Ikki y entendit plus d’une fois leur mère pleurer. Mais que pouvait-on faire à 5 ans alors qu’on ne comprenait encore rien à la vie ? Ikki fit la seule chose à sa portée, il se jura à lui-même de toujours protéger le petit être aux yeux suppliants que sa mère lui avait mit dans les bras et qu’un jour …. Un jour, il ferait que sa mère ne pleure plus. Pour ça il devrait devenir fort.

Et c’est cette idée constamment en tête, derrière chacun de ses gestes qu’il se mit à combattre chaque chose qu’il trouvait injuste. Devenant une sorte de délinquant, pas dangereux, mais dont il fallait se méfier et éviter de fréquenter et surtout ne pas provoquer. N’ayant pas l’intelligence de Shun, ni de position sociale. Il n’avait que se remède pour être respecté et écouté. C’est ainsi que sans vraiment l’avoir cherché avant ses 14 ans il devint le chef d’un gang les Blacks. Ils ne faisaient rien de très illégales mais ils se bagarraient beaucoup pour être les maîtres de leurs lycées. Et ils y arrivèrent, ils devinrent les maîtres incontestés, personne n’osait leur barrer la route.

Heureusement Ikki réussit à trouver le moyen d’améliorer leur quotidien, d’une façon un peu inattendue, mais logique. Un homme passait de temps en temps voir leur mère dans leur logis. Même si l’aîné n’avait pas l’intelligence du cadet il ne lui fallut pas longtemps pour comprendre qui était l’homme. C’était leur père à n’en pas douter. Leur mère ne jurait que par lui et Shun avait hérité de ses yeux émeraude alors que lui avait hérité de sa tignasse incoiffable.

Pourquoi cet homme, apparemment leur père, et de toute évidence pas dans le besoin les laissait ils vivre dans un tel lieu ? En le suivant un soir Ikki comprit de suite. Sa mère n’était que son amante, l’homme avait déjà une famille qu’il n’avait pas l’intention de quitter. Ikki n’eut donc aucun scrupule. Il fit chanter son géniteur, le considérant à peine comme tel. Qu’il paye un logis décent à sa mère, sinon il dévoilerait tout à sa vraie famille. Il lui promit de ne plus rien lui réclamer après. Il s’occuperait ensuite de prendre soin de sa mère et de Shun. Même pour les études, bien qu’il y ait de fortes chances avec ses notes que Shun obtienne une bourse.

Pour la première et dernière fois, leur …. Père fut généreux. Il acquérit une petite maison dans un quartier tranquille qu’il mit au nom de la jeune femme. Leur quotidien ne serait pas beaucoup amélioré pour eux trois mais au moins ils ne risqueraient plus l’exclusion. Sans doute par peur qu’Ikki revienne lui réclamer d’autres choses, l’homme ne revint plus jamais les revoir. Ikki s’en moquait, il n’avait plus besoin d’un tel homme pour prendre soin de sa famille.

A 15 ans et demi, il réussit à trouver une place dans un covini. Mais Ikki ne voulait vraiment pas que quelqu’un soit au courant pour son boulot.Il fit exprès de travailler dans un covini loin du lycée et de leur quartier. Il se mit donc à aider financièrement du mieux qu’il pu. De quelle façon ? Et bien son boulot au covini se déroulait de nuit. Il pouvait ainsi travailler la nuit et aller à l’école la journée. Même Shun l’ignorait croyant que toutes les nuits il allait trainer avec sa bande. Ce qu’il faisait mais ces soirs de repos.

Il obligea, enfin assuré de sa place, sa mère à arrêter un de ses deux travails, ne voulant plus jamais la voir s’épuiser et ruiner sa santé. Il avait très peu de temps pour se reposer. Ne se trouvant aucune affinité pour les études, il se mit à dormir en classe. On ne pouvait pas le virer il était présent, mais il ne suivait pas les cours non plus. Ce qui fit qu’il redoubla, son frère ayant sauté une classe, ils se retrouvèrent miraculeusement dans la même classe. Bah comme ça il saurait à peu près toujours où était son cadet.